Arthur Jugnot

Arthur Jugnot

"Je suis un artiste libre "

LE PAPA EST ACTEUR, réalisateur, scénariste et producteur. La carrière du fils est tout aussi prometteuse. Et par deux fois en l’espace de 8 mois, le public cabourgeais a pu savourer le talent d’Arthur Jugnot, acteur et metteur en scène, sur la scène de la Sall’in.


Parlez-nous de la pièce « Une semaine pas plus » que vous présentiez en mai dernier à Cabourg.


C’est une comédie de Clément Michel sur la lâcheté masculine.

C’est très rigolo. Paul se réveille un matin et, pour une raison qu’on ne connait pas, ne supporte plus sa compagne. Le problème c’est que Paul est un homme dépourvu d’une grande qualité qui s’appelle le courage. Alors plutôt que de lui dire, il monte tout un stratagème pour qu’elle parte en créant un ménage à trois. Je vais demander à un ami de venir vivre à la maison pendant une semaine, de foutre le bordel et elle, elle ne supportera pas et elle partira. On a crée cette pièce à la Gaité Montparnasse il y a 6 ans et on l’a exploitée dans plein de théâtres parisiens : à la Gaité, au théâtre Roberto, au Belier, au Splendide… Cela a été un gros succès. Cabourg est la dernière date de la dernière tournée. Elle a été jouée plus de 200 fois en province et plus de 1000 fois un peu partout ! On reprendra peut-être le spectacle plus tard, mais pour l’instant c’est la dernière. 


Vous étiez également à Cabourg en octobre dernier pour votre One Man Show « Moi, papa ? ». Avez-vous pu jouer au touriste ? 


Pas quand je suis venu jouer. Mais je suis venu plusieurs fois. J’aime bien tout ce coin là, la Normandie. C’est joli et c’est quand même pratique car pas très loin de Paris pour des week-ends. Je m’y suis déjà baladé plusieurs fois. J’adore la mer. C’est ce que l’on veut nous les parisiens. Les ronds points et les fleurs on s’en fout un peu. Pour nous c’est la mer. J’étais content de revenir à Cabourg en mai dernier car j’avais pris beaucoup de plaisir à y jouer il y a quelques mois. 


Auriez-vous eu la même vocation pour le cinéma et le théâtre si vous n’aviez pas été le fils de votre père ? 


Je n’en ai aucune idée. Notre environnement affecte notre vie en entier. Peut-être pas... Mais je travaille avec pleins de gens qui n’ont pas des parents qui sont dans ce milieu et qui ont quand même fait ce métier. Je pense que c’est une question à laquelle on ne peut pas répondre. 


En plus de votre carrière de comédien et de metteur en scène, vous gérez plusieurs théâtres. Comment réussissez-vous à enfiler toutes ces casquettes ? 


Je cours ! Je cours partout et je travaille beaucoup. Un peu trop. Je suis aussi associé avec des gens de confiance et qui travaillent bien. Je gère des lieux mais avec des équipes qui sont bétons et qui me permettent d’être multi-casquettes justement. 


Parmi toutes ces casquettes, y en a-t-il une que vous préférez ? 


Elles sont toutes complémentaires. Faire de la production m’a permis de gagner une liberté de création. Je suis heureux d’avoir aujourd’hui la liberté de faire les spectacles que j’ai envie de faire et de ne pas être dépendant des choix d’autres gens. La production ce n’est pas ce que j’avais envie de faire au départ, mais le fait d’être producteur me permet d’être un artiste libre et ça, ça n’a pas de prix.  


Quels sont vos projets ? 


Je créé une nouvelle pièce avec Clément Michel que nous mettons en scène avec David Roussel et moi même. C’est une nouvelle comédie qui s’appelle « Père ou fils » que j'interpréterai avec Patrick Braoudé qui adore Trouville le week-end et qui expose en ce moment à Cabourg, à la Mermoz Gallery. Je jouerai avec lui entre autres, à la rentrée au Théâtre de la Renaissance à Paris. Ca va être une comédie franche et pleine de rigolades. On est en création. 



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