Guy Birenbaum

L'enfant de Deauville, l'homme de Trouville

S’IL Y A BIEN UN HOMME qui partage sa vie entre Paris et Trouville, c’est lui. Journaliste à la capitale sur Europe 1, Guy Birenbaum est un enfant de la Côte Fleurie et un trouvillais accompli !

Vous possédez une maison à Trouville. Quel est votre attachement pour cette commune ? 

Effectivement j’ai ma maison de pêcheur à Trouville mais l’attachement est beaucoup plus ancien puisque j’ai passé, à partir de l’âge de 7 ans, quasiment toutes mes vacances à Deauville. Mes parents avaient un appartement et je passais fréquemment tout l’été à Deauville même. Il y a maintenant plus de 12 ans, quand je me suis marié, j’ai eu des enfants, j’ai décidé d’acheter une maison et j’ai jeté un oeil à Deauville. Finalement, il m’ait apparu que Trouville serait un endroit idéal et j’ai trouvé cette maison de pêcheur. 

C’est quoi votre journée type à Trouville ? Quelles sont vos habitudes ? 

Je me lève très tôt. Avec la radio, dans ma vie j’ai toujours dû me lever très tôt. Je sors sur la plage, appareil photo en main. Je peux être de 7 heures à 9 heures sur la plage. C’est le premier truc que je fais. On se balade. L’idéal c’est marée basse. J’ai une application spéciale et je regarde l’horaire des marées pour savoir si je peux partir à pied assez loin, sur 4 ou 5 kilomètres vers la droite en direction du Havre, jusqu’à voir l’église de Villerville, très loin sur la plage.

Après, j’achète le petit-déjeuner quand toute la famille est là. J’ai 3 filles. S’il fait très beau, je passe beaucoup de temps sur la plage. Sinon je fréquente assidûment mon bouquiniste qui se trouve au bout de la rue de Paris. Je ramène des bouquins, je bouquine et après je pars jouer au tennis. Pour le tennis je suis resté deauvillais. J’ai enseigné le tennis au club de Deauville quand j’étais jeune. Les courts sont en terre battue. Pour mes vieilles jambes, c’est mieux que le dur. Je vais jouer à Deauville au tennis à vélo parce qu’une fois que je suis arrivé à Trouville, ma voiture est rangée et ne bouge plus. Soit je me déplace en vélo, soit je traverse avec le Bac. Quand j’ai terminé ma promenade, avant de rentrer chez moi, je vais boire un café avec Laurent Gibourdel chez Charlotte Corday.

Un gâteau porte votre nom d’ailleurs dans cette pâtisserie.

Absolument. C’est très récent. Un matin Laurent m’a dit « Ca me ferais plaisir. T’es là tout le temps, on t’aime beaucoup » Donc j’ai accepté. J’ai la grande fierté d’avoir un gâteau qui porte mon nom, qui s’appelle en fait le « Bel ami », le livre de Guy de Maupassant. C’est un gâteau qui est fait avec 2 chocolats. Il y a 2 mousses, du chocolat blanc, du chocolat noir et un sablé salé avec un tout petit peu d’anis dans la pâte. Il est hyper bon ! Mais il y en d’autres qui sont très bons : celui de Jamie Hewlett, le compagnon d’Emma de Caunes, et le gâteau de mon pote Karl Zéro. Celui de Jérôme Garcin aussi. Ils sont tous très bons. Laurent est un pâtissier hors pair !

Quel est votre souvenir le plus lointain sur la Côte Fleurie ? 

J’ai des souvenirs de tournoi de tennis avec des copains à partir de l’âge de 12 ans. On allait jusqu’à Cabourg en vélo ! Mes plus grands souvenirs ce sont les tournois de la Côte, Cabourg, Villers, Houlgate, Deauville évidemment ! Je ne faisais pas tellement Trouville parce que la surface ne me convenait pas. J’ai beaucoup de souvenirs aussi quand j’étais capitaine de l’équipe de tennis de Deauville. On a même été champions de Normandie ! J’ai des souvenirs aussi à la plage de Deauville. Avec mes parents on a eu une tente sur la plage près du bar de la mer. Une tente rouge et bleu bien évidement. En 1976 c’était la canicule. C’était l’été de mes 15 ans. Il y avait des tentes jaunes qui était envahies par les coccinelles ! Je me souviens très bien : on marchait sur les coccinelles en 1976. C’était incroyable ! Elles étaient attirées par le jaune. J’ai plein de souvenirs comme ça, et même plus petit encore sur la plage de Deauville. J’allais assez peu à Trouville à cette époque, mais maintenant je suis devenu un vrai Trouvillais.

Quelle est votre actualité professionnelle ?

Je vais changer d’activité. Je vais travailler avec Laurent Mignon qui devient le nouveau patron d’Europe 1. Je serai à ses côtés comme conseiller spécial et je quitte l’antenne définitivement. On ne m’entendra plus dans le micro.