James Chauchat-rozier

Vous êtes chef exécutif du 1912 et de l’Ephemer. Quel sera le trait d'union entre ces deux tables ?
Notre vitrine c'est le 1912 avec tous les standards des restaurants gastronomiques : la recherche des produits, la créativité dans l’assiette… Mais je souhaite que l’Ephemer ait une restauration bien distincte, une restauration plus simplifiée mais de grande qualité, avec une carte plus accessible. On pourra y manger une bonne pâte, une jolie salade, un homard tout simplement grillé dans sa coque avec une petite garniture sur le côté, en cocotte. 


Un chef pâtissier a également rejoint les Cures Marines.

Oui Nicolas Innocenti qui vient du Georges V à Paris. Nous ne nous connaissions pas mais nous avons la même philosophie dans le sens où ses desserts sont un peu comme mon style culinaire. Il sublimer au maximum le produit et travaille sur les sucres naturels. Ses desserts sont très peu sucrés et hyper délicats en bouche.


Quelles ont été vos premières impressions en découvrant Trouville et la Côte Fleurie ?

C’est un petit village vraiment charmant. Ma mère est de Porto-Vecchio en Corse-du-sud, et c'est pareil. Il y a cet esprit village. Ce que j'aime ici, c’est ce côté cocooning et ça me fait du bien. Je trouve que l’on respire chez vous. Tous les jours je m’éclate avec mon cocker sur la plage (rires).

JAMES CHAUCHAT-ROZIER

Un chef Méditerranéen aux Cures Marines


IL A 36 ANS ET c’est le nouveau chef de la restauration des Cures Marines à Trouville-sur-Mer. Rencontre avec James Chauchat-Rozier.


Vous avez quittez la côte méditerranéenne pour la côte normande. Pour quelles raisons ?

J’ai été contacté pour le poste de chef aux Cures Marines. Je ne connaissais pas la Normandie. Je rigole souvent avec ça parce pour moi Lyon, c’était déjà le nord (rires). Lorsque je suis arrivé de Nice à Trouville, j’ai tout de suite eu un coup de cœur, à tous les niveaux. J’ai craqué pour l’établissement. La philosophie prônée par la directrice, Madame Dupont, me correspond totalement. Cet hôtel a un potentiel énorme ! La Normandie a un terroir ultra riche et pour moi c'est un super terrain de jeu. J'ai une cuisine méditerranéenne mais qui est très marine car je suis passionné par la mer, le poisson et tout ce qui est crustacé. Le poisson est un produit ultra délicat que l’on peut décliner à l'infini au niveau des cuissons et de la créativité. Il offre des choix extraordinaires. Ici je pourrai m'exprimer avec de jolis produits.


Vous avez la lourde tâche de conserver l'étoile du 1912. 

On est tous conscients du challenge que représente cette étoile, mais je pense qu'il ne faut pas se focaliser uniquement là-dessus. La priorité c'est vraiment la satisfaction du client. J’ai toujours travaillé dans des établissements étoilés. Il ne faut pas se mettre de pression. Il faut juste être régulier, sûr de ses fournisseurs, de la qualité des produits. Le reste suivra automatiquement. 



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