Jeanfi

Jeanfi Janssen

Le steward qui nous fait rire !


IL EST SORTI DE PRESQUE NULLE PART. Quelques minutes dans l’émission phare de Stéphane Plazza sur M6 et voilà Jeanfi Janssen propulser sur scène et aux Grosses têtes sur RTL. 


Le grand public vous a découvert stewart en quête d'appartement et vous retrouve humoriste. Que s’est-il passé ?


(rires) Au moment où je fais Recherche appartement ou maison avec Stéphane Plazza, je suis en effet stewart et vraiment à la recherche d'un appartement. Et comme la TV ne me faisait pas peur parce que j'avais déjà fait des jeux télé notamment avec Arthur, je me disais que je trouverais un appartement plus facilement qu'en cherchant seul de mon côté. Et j'ai vraiment sympathisé avec Plazza à ce moment là. C’est une personne avec un énorme capital sympathie. On est resté en contact. Mais au moment où je fais l'émission, je ne pense même pas à faire du One Man Show. J'ai beaucoup fait rire les gens dans les avions et mes collègues, les passagers, mes amis me disaient que j'avais un don de narration, que je savais bien raconter les anecdotes. Alors une amie m'a inscrit à un concours d'humoriste, Le printemps du rire à Toulouse. On était 500 ou 600 au départ et je suis arrivé finaliste. Tout est parti de là. Je me suis rendu compte que ce que je disais dans les avions pouvait aussi faire rire le grand public. 

Vous avez toujours eu cette envie de One Man Show ?


Je n'ai jamais eu d'envie ou de velléité de comédien. C'est venu spontanément en faisant ce concours. Il y a eu comme un déclic. J’ai constaté que les professionnels s'intéressaient à moi et que ce que je disais faisait rire les gens. Alors j'ai commencé à écrire le One Man Show et à me produire dans une petite salle parisienne du XXe. Mes collègues m'ont soutenu à fond dans cette aventure ! Mon premier soutien a été Air France.


Vous avez mis entre parenthèses votre carrière de stewart ? 


Effectivement ce sont des grosses parenthèses. La première année je n'ai pas tout lâché comme ça : je faisais les deux à 100%. C'était un peu compliqué à gérer avec les plannings de vols, les jetlags... Aller au théâtre et repartir en vol le lendemain, c'était vraiment dur. Je ne pouvais pas continuer comme ça, j'aurais été épuisé. J’ai pu prendre une année sabbatique. C'était plus sécurisant pour me lancer dans cette aventure. La conjoncture n'était pas bonne : avec les attentats à Paris, rien n'était fais pour que le théâtre se remplisse. Mais j'ai tenu bon. Je voyais bien que les gens appréciaient ce que je faisais. Les deux premières années ont été faites de beaucoup, beaucoup de doutes. J'avais 40 ans, 18 ans d'ancienneté chez Air France, un salaire confortable. Le challenge n’était pas évident. Mais mes parents me soutenaient.


Vous avez changé d'appartement ?


(rires) Non, j'ai toujours le même. Mais on a créé un super lien avec Stéphane et on est rentré aux Grosses Têtes en même temps. Je lui ai confié une mission : me trouver un appartement maintenant (rires).


Justement, comment avez-vous rejoint les Grosses Têtes ?


C’est Laurent Ruquier qui me l'a demandé. Il m'a repéré au Festival d'Avignon, l'année dernière. Il avait entendu parler de moi sur Internet et il a envoyé son bras droit pour venir voir mon spectacle à Avignon. C’est là que j’ai su que Laurent Ruquier aimait ce que je faisais. C'est hyper flatteur que quelqu'un comme lui s’intéresse à ce que je fais. En octobre, il m'a appelé en me disant qu'il était sûr que mon humour plairait et irait très bien aux Grosses Têtes. Je lui ai répondu qu'aux Grosses Têtes ce n’était que des tête d'affiche et que moi je n’étais qu'un petit humoriste. Mais c'est cette différence qui l’intéressait. J'ai commencé à l'antenne le 14 octobre avec la peur au ventre et toute la pression qu'on peut avoir. Je suis arrivé là-bas et toutes les Grosses Têtes étaient en place. Tous ces gens m'impressionnent et pour la première émission c'est Christine Bravo qui m'a beaucoup aidé en me disant « vas-y, hésites pas, défonce moi la gueule j’ai l’habitude ». Et c'est ce que j'ai fait (rires). À la fin de l'émission, Laurent Ruquier m'a dit « j'étais sûr que je ne me trompais pas. Bienvenue aux Grosses Têtes. » 


Laurent Ruquier aurait eu pour projet d'acheter une maison à Villerville. Connaissez-vous bien la Côte Fleurie ?


J'ai eu l'occasion d'aller à Cabourg et Trouville quand j'étais ado et puis après quand j'étais stewart pendant des week-end improvisés. C'est tellement beau Cabourg, mais quand il fait beau hein ! (rires) Je sais que Laurent a à coeur d'acheter cette très belle maison et j'espère que j'aurais l'occasion d'y aller.



Share by: