Le phare

Allongées à plusieurs reprises par la suite, ces premières jetées furent détruites à la fin de la seconde guerre mondiale, tout comme le phare rouge. Celle de Deauville fut reconstruite dès 1952. La nouvelle jetée de Trouville fut inaugurée au cours de l’été 1964 et son phare fut reconstruit à l’identique. Depuis 2012, elle perpétue la mémoire de Jean-Claude Brize, maire-adjoint, marin-pêcheur, président du syndicat des marins et de la station de sauvetage.

Le phare de Trouville-sur-Mer s’admire mais ne se visite pas.


La jetée et le phare


TROUVILLE-SUR-MER. A l’extrémité de la jetée de Trouville-sur-Mer, qui marque l’entrée du port, se dressent deux frères : le phare rouge, celui de Trouville, et le phare vert, celui de Deauville. Leur structure métallique est octogonale. Leur hauteur atteint 11 mètres par rapport au niveau de la mer.

L’Office de tourisme de Trouville inscrit ces quelques conseils sur son site Internet :

« Pour un cliché qui en jette, pensez à la jetée et à son phare rouge ». En quelques mots seulement, tout est dit ou presque. 

A Trouville-sur-mer, il est de coutume d’admirer le port de pêche et de déguster des fruits de mers chez les poissonniers de la Halle aux poissons située boulevard Fernand Moreaux par exemple. Mais le parcours serait incomplet sans une petite marche sur les planches qui séparent la plage des villas et sans un détour sur la promenade construite en bois qui mène jusqu’au phare rouge.


En tournant la tête, vous apercevrez la grande plage de Trouville-sur-Mer également appelée la Reine des plages. S’offre alors un paysage paisible qui vous fait tout oublier.

Jadis, la Touques allait se jeter quelque 3 kilomètres plus à l’ouest, juste sous le Mont Canisy. Cette orientation face aux vents dominants de l’hiver, empêchait la sortie des barques trouvillaises, obligeant les pêcheurs à s’expatrier à Dieppe, au Tréport ou au Havre pour vendre leurs poissons pendant la mauvaise saison. Pour pallier cette situation, le détournement du cours originel de la Touques vers le Nord fut entrepris entre 1846 et 1849 par le creusement d’un chenal quasi perpendiculaire à la direction initiale.

Ce nouveau chenal fut fixé par la construction de deux estacades de bois, qui permettaient aussi de haler les voiliers vers le large par vent défavorable. L’accès au port devenait alors possible quelle que soit l’orientation des vents.


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