Les franciscaines pole

Les Franciscaines, pôle multiculturel 


DEAUVILLE. Pour créer ce pôle culturel rassemblant, sur un site unique mais surtout autour d’un projet commun, musée, médiathèque et salle de spectacles, au lieu de construire un bâtiment ex-nihilo, la ville de Deauville a fait le choix de réinvestir un lieu chargé d’histoire, l’ancien orphelinat Saint-Joseph de la Congrégation des Sœurs Franciscaines auquel les habitants sont attachés.

Ses nouvelles attributions perpétuent sa vocation initiale d’accueil et de partage ainsi que la transmission de savoirs. Son histoire et son architecture lui confèrent une valeur symbolique importante. Le site a logiquement donné son nom au projet culturel.


« Il se passe toujours quelque chose à Deauville. Avec Les Franciscaines, nous avons voulu créer un lieu permanent pour accueillir et proposer cette vie culturelle intense », explique le maire Philippe Augier. « Une structure ouverte aux Deauvillais bien sûr, mais aussi à tous ceux qui viennent le week-end, à ceux qui une résidence secondaire sur place et aux habitants de la région ».
Après un peu plus de 2 ans de travaux et quelque 23 millions d’euros d’investissement, le nouveau Pôle culturel de la cité des Planches abrite à la fois un musée, un auditorium, des expositions temporaires, des espaces de lecture et de documentation. Prévue en juin 2020 puis reportée en mars 2021 en raison de la crise sanitaire, son ouverture devrait finalement être effective au printemps.
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Le désir qui a présidé à la naissance du projet des Franciscaines procède d’abord et avant tout de la nécessité d’ouvrir au public le plus largement possible la culture sous toutes ses formes », poursuit Philippe Augier. « Une culture comprise comme le lieu de la création la plus exigeante – les arts plastiques, le spectacle vivant, les répertoires musicaux (classique, jazz, chanson), le cinéma, la photographie, la peinture, la littérature... -, mais aussi comme le lieu d’une expérience partagée, associé à l’art de vivre, qui donnent tout son sens à un nouvel espace public, inclusif et actif. »


Assez naturellement, cinq thèmes dominants ont été retenus pour structurer le parcours du visiteur, tous liés à l’identité culturelle de la ville : le cheval, socle de l’histoire de Deauville, de son économie, de son quotidien; la
« Mémoire de Deauville » qui rassemble tous les documents consignant son passé; la musique, le cinéma et le spectacle qui trouvent depuis longtemps à Deauville une terre d’accueil privilégiée; l’art de vivre, comme l’évidence d’un lieu ouvert à tous les fantasmes de félicité et de repos; la jeunesse, parce que l’avenir de Deauville lui appartient et l’oblige.
Ces thématiques sont disséminés dans les galeries autour de la cour du cloître imaginées par l’architecte Alain Moatti dont l’agence a été retenue parmi 180 candidats. Des galeries aux décors enveloppants où court un long ruban de la connaissance, dont les boucles abritent des espaces de lecture, de co-working, de projection, d’écoute et d’échange.




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