Manu Payet

Manu Payet

Sur la côte fleurie


EN MAI, Manu Payet présentait son spectacle Emmanuel à Deauville. En juin, il était membre du jury du Festival du film de Cabourg, alors que l’édition 2016 le récompensait comme meilleur acteur. 


Vous étiez membre du jury du Festival du cinéma romantique de Cabourg en juin. C’était une première pour vous ? 


Oui, au festival de Cabourg en tout cas. Mais en 2016, j’avais eu la chance d'y participer et de remporter le Swann d'or du meilleur acteur pour le rôle d'Antoine dans Tout pour être heureux. C’était une comédie romantique et je partageais l’affiche avec Audrey Lamy.

Et le rôle de juré, vous l’avez pris à cœur ?


Ah oui ! Je suis un passionné de cinéma. J'adore regarder les films et j'adore voir mes camarades travailler surtout quand ils travaillent bien. Donc oui je suis venu avec beaucoup d’enthousiasme et une grande joie aussi de découvrir les films.


Le cinéma romantique, vous aimez regarder autant qu'à interpréter ?


J'adore ça ! Ca fait partie de mes petits amours les comédies romantiques. C'est un genre que j'affectionne particulièrement. D'ailleurs je n’ai réalisé qu’un film, Situation amoureuse : c’est compliqué, et c'est une comédie romantique.


Vous présentiez votre spectacle en avril dernier à Deauville. Pouvez-vous nous en parler ?


Oui c’était au Casino Barrière de Deauville. Je présentait Emmanuel. C’est du stand-up pur qui s’inspire de mes histoires personnelles, de mon enfance et de mes expériences. Je me raconte moi mais également les gens autour de moi. Aujourd'hui on vit dans une époque où on aime bien nous faire croire qu'on est différent, qu'on aime bien mettre en avant notre différence, surtout sur les réseaux sociaux. Mais en fait, avant d'être différent on se ressemble énormément. Sans le savoir parfois. Je veux raconter à quel point mon histoire ressemble à celle de tout le monde et à quel point j'aime le raconter. 


Que préférez vous, la scène ou le cinéma ?


C'est compliqué de faire un choix dans le sens où les deux exercices sont différents et complémentaires. Le cinéma, c'est une aventure commune avec une équipe. C'est une histoire qu'on fabrique, qui va sortir ensuite. Alors que la scène, c'est une histoire qui se fabrique et se refabrique tous les jours, à chaque représentation. Et on est seul. On sait tout de suite si ce que l'on fait et bien ou pas selon la réaction du public.


Vous avez joué à Deauville en mai dernier. Connaissez-vous bien la Côte Fleurie ?


Ah oui j'aime beaucoup. On n’est pas loin de Paris et c'est pour nous, parisiens, synonyme de respiration, d'oxygène. Ca permet de souffler un peu. 


Et maintenant quelle est votre actualité ?


J’ai terminé ma tournée. Je suis dans la préparation d'un film, Budapest, qu'on tourne depuis la fin du mois de juin. C'est une comédie que j’ai écrite. Le tournage se passe à Paris et à Budapest. C'est mon deuxième film en tant que scénariste que j'ai co-écrit avec Simon Moutaïrou, mais je ne le réalise pas. J'ai confié la réalisation à Xavier Gens. Budapest sera en salle l'année prochaine. J'espère peut-être au printemps. 




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