Sophie Thalmann

Sophie Thalmann

"Nous avons plaisir à poser nos valises à Deauville"


MISS FRANCE 1998, animatrice télé, marraine d’ELA, (l’association européenne contre la leucodystrophie), et par conséquent des courses d’ânes au mois d’août à Trouville-sur-mer, épouse du crack jockey Christophe Soumillon, Sophie Thalmann sera cette année l’ambassadrice des hippodromes de Deauville.

Vous venez de publier votre deuxième ouvrage, Miss un jour, Maman toujours, aux éditions Michel Lafon. Pourquoi ce livre et pourquoi maintenant ?


En 2001, trois ans après mon expérience de Miss France, j’avais sorti un livre intitulé Ça fait quoi d’être Miss France, l’envers du diadème. Mon éditeur est revenu vers moi, pour me solliciter afin que j’écrive, en quelque sorte la suite. C’est un livre qui, sans aucune prétention, est assez drôle et facile à lire. Je me confie vraiment. On va me découvrir dans le rôle de femme, dans le rôle de maman.


Votre titre de Miss France remonte à 1998. Vous en parle-t-on encore aujourd’hui ?


Ah oui ! On continue de m’en parler. C’est assez drôle, parce que les années passent, mais les gens se souviennent de moi, et quand je leur dis que c’était il y a très longtemps, ils me répondent « mais non ! ». Alors j’insiste : « mais si ! C’était en 98, ça fait 18 ans ! ». Et là, c’est comme lorsqu’on voit des enfants tout petits et qu’on les retrouve des années après : on prend un coup de vieux. Mais cette année Miss France reste un bon souvenir, même s’il y a eu des moments assez difficiles. C’est d’ailleurs pour ça que j’avais écrit mon premier livre.


Vous avez été animatrice sur Equidia pendant 11 ans, vous êtes mariée à Christophe Soumillon… Le cheval a-t-il toujours fait partie de votre vie ?


Oui, j’ai toujours eu cette passion pour les chevaux. Malheureusement je n’étais pas issue d’une famille de cavaliers donc lorsque j’ai dit à mes parents que j’aimais bien les chevaux, ils pensaient que ça allait passer. Mais à 14 ans j’ai pu faire un stage d’équitation d’une semaine. Et là je leur ai dit : « en septembre vous m’inscrivez, je veux absolument pratiquer plus d’équitation ». Cela ne m’a plus quittée, j’ai eu mon premier cheval. L’élection de Miss France m’a permis de rencontrer beaucoup de gens dont des membres d’Equidia et ça a tout mêlé. Ma vie personnelle comme professionnelle tourne autour du cheval.


Chaque été vous vous installez en famille à Deauville pour la saison des courses hippiques. Que représente cette période de l’année ?


Ce sont des vacances pour toute la famille. Parce que l’on a tellement de plaisir à s’installer à Deauville. On est amoureux de la région. C’est un vrai bonheur d’y poser nos valises l’été. Y compris pour Christophe. Le fait d’être installé pendant un mois au même endroit et ne pas avoir des dizaines de kilomètres à faire tous les jours, pour lui aussi ce sont les vacances !


Et en plus cet été, vous êtes l’ambassadrice des deux hippodromes deauvillais ?


Exactement. J’y serai donc très présente avec des séances de dédicaces, des remises de prix… Je suis très heureuse d’avoir été choisie. J’aime ces deux hippodromes, l’ambiance y est sympathique, la clientèle très estivale et il y a toujours des animations.



Depuis combien de temps êtes-vous marraine de l’association ELA aux côtés de Zinédine Zidane, Florent Pagny ou encore Luc Alphand ?


Depuis 1998, l’année de mon titre de Miss France. Je fais partie des premières, je suis de ce fait marraine d’honneur.


Et par conséquent vous êtes la marraine des courses d’ânes organisées au mois d’août à Trouville-sur-mer au profit d’ELA ?


Oui cela fait une dizaine d’années, peut-être même plus car j’y participais auparavant pour l’association Perce-neige. J’ai vraiment pris à cœur ces courses d’ânes, avec Nathalie Marie et Olivier Harper. C’est vrai que d’année en année on a un petit peu la pression de faire aussi bien, si ce n’est mieux que l’année précédente en termes de recettes. Les jockeys sont très heureux de venir parce que ça leur fait une petite parenthèse dans leur emploi du temps très chargé. C’est devenu une réelle tradition et c’est important pour eux d’être là. C’est également un agréable moment pour les familles d’ELA, bien sûr.


Être l’épouse d’un jockey comme Christophe Soumillon qui sillonne le monde, c’est compliqué ?


Cela demande une grande organisation, c’est que ce je raconte dans mon livre. Nous n’avons vraiment pas une vie comme tout le monde. Il faut savoir réagir au quart de tour, être bien organisé pour tout. C’est maintenant notre façon de vivre, on l’aime et on profite vraiment de chaque instant. Je trouve que l’on a une vie extrêmement riche grâce aux chevaux, ça nous permet de faire plein plein de choses, de voyager. L’année dernière on a eu la belle surprise : Christophe montait le Kentucky Derby, du coup on est parti à New York quelques jours avant avec les enfants. 


Vous avez toujours des chevaux chez vous en Picardie ?


Oui, oui. On a même récupéré un cheval de courses de Dubaï justement, que l’on nous a offerts il y a 3 ans maintenant et on va bientôt récupérer le fameux Cirrus des Aigles (Ndlr : un pur sang au palmarès impressionnant).




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