Stéphane de groodt

Stéphane de Groodt

« Le romantisme c'est de l'amour qui n'est pas aménagé » 


C’EST UN HOMME ROMANTIQUE et il ne s’en cache absolument pas. Et comme tout romantique, Stéphane de Groodt est un passionné. Par la vie, par les autres, par l’amour et … par le sport automobile.


Vous étiez jury de la 36è édition du Festival du film romantique de Cabourg. Comment avez-vous pris, ce rôle ?
Très à cœur parce que c’est toujours une forme de responsabilité que de juger ou de jauger un film. Ça m'a toujours plu d’être dans les jury. En revanche c’était ma première fois à Cabourg. D'échanger avec d’autres personnes qu’on ne connaît pas forcément, c’est quelque chose de très particulier, il y a à chaque fois des rencontres qui se font, qui sont précieuses car on vit une expérience tous ensemble. Il y a une forme de communion et c’est joyeux. Dans ce jury j’ai découvert des gens formidables que je serai très heureux de revoir sur le chemin de ce métier si particulier. Donc oui, je suis à chaque fois très heureux de ce rôle. Et puis on a été accueilli merveilleusement bien. Le dernier jour du festival, j’avais un sentiment de nostalgie car j’ai trouvé ces quelques jours d’un romantisme particulier. Quand j’aime bien les gens je m’y attache et je n'ai pas envie de les quitter.

Je reviendrai !


C’est quoi pour vous un film romantique ?
Je pense que le romantisme c’est une manière de s'abandonner à nos sentiments. Ça peut paraître naïf d’être romantique mais c’est assumer cette naïveté sans se soucier de ce que l'autre pourrait penser. C’est de l’amour qui n'est pas aménagé. C’est une sorte d’abandon assumé envers l’amour.


Vous êtes romantique ?
Je suis terriblement romantique ! J’aime montrer que j’aime. J’aime aimer. Je trouve que c’est merveilleux comme sentiment le romantisme. Ça nous porte. Mais parfois ça peut nous abîmer parce qu’on s’abandonne et on fait sauter nos verrous et nos protections. Mais c’est justement parce qu’on prend le risque de s’abandonner ou de souffrir, qu’on prend un plaisir inouï à faire vibrer nos émotions à vif.


Vous êtes à l’affiche de Champagne, une comédie de Nicolas Vanier. Pouvez-vous nous parler de ce film ?
Quand je vous parlais de rencontre à Cabourg avec le jury, et bien le film de Nicolas Vanier et tous ces gens avec qui j'ai eu le plaisir de partager deux mois de tournage, c’était aussi une rencontre. Je connaissais Elsa Zylberstein et François-Xavier Demaison qui sont des amis, mais je ne connaissais pas Eric Elmosnino par exemple qui est devenu un ami, un partenaire avec qui j’ai envie de jouer à nouveau. C’est ça Champagne. C’est 2 mois de vacances quasiment, dans des vignes magnifiques. C’est un film de bande, c’est une humeur, c’est un film que je trouve très pétillant parce qu’il y a de la vivacité, il y a du plaisir d'être ensemble. On rit, il y a de l’émotion, on pleure. C’est sur l’amitié. Ça montre aussi que l’amitié est une preuve d’amour. Voilà ce que c’est pour moi Champagne. 


Vous êtes un ancien pilote de course professionnel et vous venez de reprendre le volant avec Alpine. Ça vous manquait ?
Ah oui ! C’est vraiment une passion et c’est difficile de se défaire d’une passions qui m’a animé pendant des années. Ça me manquait et je suis très heureux qu'Alpine m'ait convié à nouveau derrière un volant. Je vais faire quelques courses avec eux cette année et on prépare le championnat Alpine Elf Europa 4 2022 ensemble. Là, je vais remettre complètement les mains dans le cambouis. Et puis je vais vous dire, la disparition de Jean-Louis Trintignant m’évoque quelque chose de très particulier : quand j’étais petit, Jean-Louis Trintignant qui était pilote de course et comédien, m'a fait comprendre qu’on pouvait être acteur et pilote. J’allais le voir quand j’étais plus petit au 24 heures de Spa et j’étais très impressionné de le voir derrière les grilles, dans sa combinaison, dans son habit de lumière. En voyant son parcours, je me suis dit qu'on pouvait être acteur et pilote. C’est des personnages comme lui qui m’ont incité à croire au rêve de faire les deux et je lui dois ça. Sa disparition me touche évidemment, parce que c’était un acteur immense mais aussi parce qu’il a conditionné ça en moi quand j’étais enfant


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